UN TRAITEMENT PRÉCURSEUR

pour lutter contre des maladies auto-immunes

 


Les maladies auto-immunes

Les maladies auto-immunes sont des pathologies provenant d’activations anormales ou hors de contrôle du système immunitaire, activations dues à des dysfonctionnements ou des dysrégulations.

Elles visent le malade lui-même en attaquant ses organes ou tissus comme s’il s’agissait de corps étrangers. Les symptômes sont variables et les causes multiples et encore mal connues. On parle donc de maladies multifactorielles. Des facteurs génétiques, mais également épi-génétiques font aujourd’hui partie des pistes de recherche.

Épidémiologie et marchés

On dénombre à ce jour plus de 150 maladies auto-immunes. Elles affectent plus de 6 % de la population globale. Il s’agit de la troisième cause de morbidité après les cancers et les accidents cardiovasculaires.

Certaines maladies auto-immunes sont rares, affectant moins d’un cas pour 10 000 habitants. Mais prises dans leur ensemble, elles sont fréquentes et leur prévalence est en augmentation constante.
Les maladies auto-immunes sont, à ce jour, encore sans réponse clinique dans la plupart des pathologies. Elles demandent des soins médicaux importants et représentent une forte part des problèmes actuels de santé publique.
Le marché des maladies auto-immunes représente donc un chiffre d’affaires dépassant plusieurs milliards d’euros.
Les patients et les spécialistes sont en attente de nouvelles stratégies thérapeutiques, ce qui donne de belles opportunités pour le développement d’une médication nouvelle – telle que celle envisagée par MEDSENIC – qui correspond à des besoins médicaux non satisfaits, ainsi qu’à un marché international considérable.

Traitements actuels

La plupart des médicaments existants pour le traitement les maladies auto-immunes cherchent à faire décroître l’activité immunitaire anormale.

Il s’agit de thérapies ayant une action généralisée (traitements immunosuppresseurs) et des conséquences secondaires néfastes, ou des thérapies visant très spécifiquement des cibles moléculaires (anticorps monoclonaux ciblés). Ces dernières se caractérisent souvent par une efficacité importante sur un élément du système immunitaire, mais avec des effets dévastateurs et des conséquences inattendues sur d’autres fonctions physiologiques, qui étaient normales avant traitement.

Développement futurs

Le trioxyde d’arsenic a la propriété unique d’augmenter le stress oxydant cellulaire jusqu’au point où il induit la mort cellulaire (apoptose renforcée).

En d’autres termes, il a un effet immunosuppresseur spécifique, à long terme, voire permanent, sans affecter les composants normaux du système immunitaire et avec des effets secondaires négatifs réduits au minimum. Il agit vraisemblablement à un niveau très fondamental et en amont de la cascade immunitaire, car on observe au niveau des modèles animaux une correction de tous les paramètres signant la cascade auto-immune.
Des programmes sont en cours actuellement pour valider des preuves du concept en essai clinique. MEDSENIC a déjà apporté, à travers son essai clinique de phase 2a sur le traitement du Lupus érythémateux systémique sévère, une première preuve du concept qui permet d’établir que le traitement possède une toxicité minimale pour une efficacité notable au moins dans un premier cas de maladie auto-immune, ce qui conduira à étendre l’application de ce traitement à d’autres maladies auto-immunes.
Le défi est de définir les quantités et la durée du traitement nécessaires pour éliminer toutes les cellules pathogènes, sans toucher les composants normaux du système immunitaire.
Le trioxyde d’arsenic devrait se révéler comme étant une médication décisive et un traitement efficace « first-in-class » pour plus d’une maladie auto-immune.