DES RÉSULTATS PRÉCLINIQUES PROBANTS

Lupus érythémateux systémique sévère

 


Une maladie systémique

Le Lupus touche entre 80 000 et 100 000 personnes en France selon le CNRS. Avec une prévalence de 1 cas pour 1 600 à 1 cas pour 3 200 selon Orphanet, il touche 160 000 à 300 000 personnes dans l’Union Européenne.

C’est une maladie dite « systémique ». En effet, ses symptômes sont très variables et la maladie peut toucher n’importe quel organe ou tissu, ce qui la rend très difficile à diagnostiquer.
En général, on observe une atteinte de la peau, des articulations, des reins, du cerveau, du cœur, des poumons, ou des vaisseaux… Ses signes avant-coureurs sont très peu spécifiques comme des malaises, de la fièvre, de la fatigue et des douleurs musculaires, qui précèdent généralement une atteinte articulaire ou cutanée, avant de voir apparaître des complications multiples.
Le Lupus touche plus spécifiquement des femmes en âge de procréer (dans plus de 90 % des cas)  et l’âge moyen de départ de la maladie clinique  se situe entre 20 et 40 ans.
Le traitement actuel pour le Lupus, malgré des recherches intensives, est hautement insuffisant, avec des effets secondaires dévastateurs pour un soulagement temporaire.

Résultats probants de 2 études précliniques chez la souris

Des résultats positifs de deux études précliniques avec utilisation du trioxyde d’arsenic.

Lors du Conseil Scientifique de Medsenic (août 2016), le Professeur François Rieger (CNRS-Neuroimmunologie, président de Medsenic) et le Professeur Bernard Lauwerys (Immunologie Clinique, Cliniques Saint Luc Bruxelles-Louvain) ont présenté les résultats obtenus sur deux modèles de souris atteintes de Lupus érythémateux sans lympho-prolifération.
Les résultats obtenus sur le modèle de souris MRL/lpr atteinte d’un Lupus érythémateux systémique spontané (Hooke Laboratories results), et les résultats obtenus sur l’évolution de la progression de la maladie chez des souris tri-congéniques sont en parfait accord et montrent un effet majeur du trioxyde d’arsenic. Un essai clinique sur le Lupus néphrétique peut maintenant être envisagé.

Résultats essai Phase IIa

L’étude clinique de phase IIa pour le Lupus en France  a permis d’établir la preuve de concept de tolérance pour le patient et d’efficacité sur le décours de la maladie auto-immune.

Cet essai a  eu pour centre coordinateur le CHU de Nantes et s’est déroulé dans 5 centres de référence et de compétence en France, avec la collaboration du Professeur Mohamed HAMIDOU – Chef de Service de médecine interne.

Une phase IIb en préparation

Un essai clinique sur le Lupus sévère en phase 2b est en cours de programmation.